À Angers, de nombreux étudiants se trouvent contraints de revoir leurs habitudes alimentaires en raison de leurs budgets serrés. Margot Aulagne, étudiante en deuxième année de droit à l’Université d’Angers, se souvient à peine de la dernière fois qu’elle a mangé au restaurant, tandis que Lou Birchler, sa camarade de promotion, n’y est pas allée beaucoup plus souvent. Comme elles, de nombreux étudiants ont dû renoncer à certains plaisirs de la vie en raison de contraintes financières. La nécessité de surveiller de près toutes leurs dépenses les pousse à limiter leurs achats alimentaires, y compris ceux au restaurant universitaire.
Pour beaucoup, le prix au kilo est devenu un critère déterminant dans le choix de leurs aliments. Les étudiants se tournent vers des options plus abordables, souvent moins saines, mais nécessaires pour respecter leur budget. Certains optent pour des repas simples et économiques, tels que des pâtes ou des plats préparés bon marché, au détriment de la variété et de la qualité nutritionnelle de leur alimentation.
En plus de limiter leurs dépenses alimentaires, les étudiants sont également confrontés à d’autres défis liés à leur budget restreint. Ils doivent jongler avec les frais de scolarité, le logement, les transports et d’autres dépenses incontournables. Pour certains, trouver un équilibre entre leurs besoins financiers et leur bien-être physique et mental est un défi constant.
Malgré ces difficultés, de nombreux étudiants font preuve de créativité pour économiser de l’argent et tirer le meilleur parti de leurs ressources limitées. Certains organisent des repas communautaires où chacun apporte un plat à partager, tandis que d’autres recherchent des bons plans et des promotions pour optimiser leurs achats.
La précarité étudiante est un problème croissant dans de nombreuses villes universitaires, et Angers ne fait pas exception. Les autorités locales et les institutions éducatives doivent travailler ensemble pour trouver des solutions durables qui permettent aux étudiants de subvenir à leurs besoins de base tout en poursuivant leurs études dans des conditions acceptables.
