Ce jeudi 5 octobre, la chaîne M6 a présenté en avant-première le téléfilm original intitulé « La Belle Étincelle ». Ce récit met en lumière un bistrot parisien exceptionnel qui a une existence bien réelle, offrant ainsi une opportunité unique de s’y attarder.
L’alliance entre les cuisines et le petit écran est souvent couronnée de succès. Il ne s’agit pas ici du film d’animation délectable de Pixar, Ratatouille, ni du feuilleton tendre de TF1, Ici tout commence, ni même du concours culinaire de M6, Top Chef, fort de 14 saisons. Cependant, l’attention se porte bien sur la sixième chaîne qui diffuse ce soir le téléfilm original La Belle Étincelle.
Dans cette œuvre signée Hervé Mimran, co-réalisateur avec Géraldine Nakache des longs métrages Tout ce qui brille et Nous York, Bernard Campan incarne Philippe Lamarck, chef de cuisine dans un palace dont la renommée est en déclin. Son destin croise celui de Virginie, interprétée par Mélanie Doutey, qui aspire à ouvrir un restaurant inclusif employant des jeunes atteints de troubles cognitifs. Le nom de ce lieu singulier ? La Belle Étincelle.
Le bistrot éponyme à Paris, véritable lieu authentique et unique Situé dans le 15e arrondissement de Paris, ce bistrot existe réellement et a servi d’inspiration aux scénaristes, Béatrice Fournera et Caroline Franc. Parmi les douze membres du personnel, huit présentent un handicap mental ou cognitif, tels que des troubles du spectre de l’autisme ou la trisomie 21. Ces employés, âgés de 18 à 31 ans, tous en CDI, occupent divers postes en salle et en cuisine au sein d’un établissement adapté à leurs besoins spécifiques. L’association Tremplin Extraordinaire est à l’origine de cette belle initiative.
Du côté de l’ambiance et du décor, La Belle Étincelle revêt tous les attributs d’un bistrot de quartier chaleureux et authentique, fréquenté non seulement par des habitués mais aussi par d’autres amateurs de bonne cuisine. Sur le menu, les plats sont assortis de pastilles colorées pour faciliter la prise de commande par les serveurs. En assiette, une cuisine bistrotière authentique est proposée, comprenant un tataki de saumon flambé avec une salade d’algues wakamé, un filet de dorade royale à la cuisson impeccable accompagné d’une mousseline de panais, et une panna cotta à la vanille, délicieusement régressive avec son coulis de poire et ses morceaux de nougatine. Le tout à des tarifs raisonnables, d’autant plus avantageux lors du déjeuner, dans une atmosphère décontractée. Deux raisons supplémentaires d’aller savourer une expérience culinaire unique à La Belle Étincelle.
