C’est la dure loi des concours de beauté, il faut sans cesse répéter la traversée du podium. Un travail fastidieux pour Owen, un taureau Aubrac. Nicolas Batifol, éleveur au Buisson (Lozère), assure : « Il est content parce qu’on va s’occuper de lui. Il va être chouchouté à Paris. Il va passer du bon temps. » le 24 février, Owen participera au concours de la race Aubrac du Salon de l’agriculture. Il est issu d’une lignée de champions. Owen et ses parents sont les fers de lance de cette exploitation.
Une vitrine de la profession
Ici, on ne produit pas de la viande, on fabrique des mamans. En effet, la ferme est spécialisée dans la sélection génétique des Aubrac et le concours agricole de Paris est une vitrine de la profession. Si les Aubrac sont aujourd’hui des vedettes, il y a encore peu, la race a failli disparaître. À l’origine, cette vache avait été sélectionnée pour supporter la rudesse du plateau qui lui a donné son nom. Mais, dans les années 60, la rudesse a été sacrifiée au profit de la productivité. La tendance est désormais inversée.
